Les barrages de 1992

28/06/2004 23:38
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Pour la troisième année consécutive, le Racing attaque une nouvelle campagne de barrages pour accéder à l'élite du football français.
A la fin des années 80 et au début des années 90, la deuxième division etait composée de deux groupes de 18 équipes. Les premiers de chaque groupe montent directement en D1 alors que les 2ème et 3ème se rencontrent entre eux lors de barrages.

Pré-barrages (1 seul match) :
2ème groupe A rencontre 3ème groupe B,
2ème groupe B rencontre 3ème groupe A


Les vainqueurs se rencontrent (matches aller-retour) pour déterminer quelle équipe défiera le 18ème du classement de L1 (en matches aller-retour).

En 1990 le Racing tombe lors du dernier match de barrages contre Valenciennes alors qu'en 1991 c'est Lens qui mit fin au espoir de montée du Racing.

En 1992 le Racing y croit vraiment. L'équipe est solide et prête à affronter 5 matches de barrages grâce à Gilbert Gress de retour en Alsace.

En pré-barrages (24 avril 1992) le Racing reçoit Le Mans devant 16 000 spectateurs. Le Racing s'impose 3-1 avec des buts de Monczuk (39' et 45' sur penalty) et Cobos (57' sur penalty).

Dans l'autre match de pré-barrages c'est Angers qui s'impose face à Istres.

Le Racing a l'avantage de recevoir Angers lors du match retour. Lors de ce premier tour de barrages le RCS s'en sort bien puisqu'il arrache le nul à Angers 1-1 (but de Leboeuf). A la Meinau les Bleus font le strict minimum et tiennent le 0-0.

Reste alors à battre le 18ème de D1 le Stade Rennais entrainé par Didier Notheaux. Encore une fois le Racing a la chance de jouer le match retour à la Meinau.

Toujours aussi solide défensivement (Mura-Cobos-Keshi-Leboeuf) l'équipe strasbourgeoise obtient le nul 0-0 au Stade de la route de Lorient et est position favorable pour accéder à la D1 3 ans après l'avoir quittée.

Ce 13 mai 1992 le stade de la Meinau est quasiment plein (35 700 spectateurs) pour la venue de Rennes. Dès la 5' José Cobos ouvre la marque d'une tête décroisée sur un centre de Jean-François Péron. A la 11' Serge Le Dizet égalise d'une frappe lointaine. Stupeur dans le stade, le Racing est à ce moment là toujours en D2. Mais c'est sans compter sur la frappe de mule de Stephen Keshi qui trompe Rousseau des 35 mètres (20'). La Meinau chavire. Après c'est au tour de Jacky Paillard de faire son show. Tout d'abord à la 28' sur un superbe service de Marc Keller puis il agrave le score à la 84' d'une tête plongeante sur un centre de Péron. Le Racing s'impose 4-1 et accède à la D1.

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